Le chancelier allemand Olaf Scholz est entré dans le ballet diplomatique

Olaf Scholz a exigé le retrait des troupes russes en Biélorussie, et la fin des manœuvres militaires menaçantes partout autour de l’Ukraine. C’est ce que les Occidentaux appellent la désescalade. Si Poutine lançait une attaque, alors les sanctions lourdes et immédiates suivraient.

Mais lui, chancelier allemand, ne pouvait promettre de vendre des armes allemandes à l’Ukraine. Il en est empêché par la loi allemande, mais il verra ce qui pourrait être fait. En attendant il débloque en tout 300M€ d’aide gouvernementale envers l’Ukraine. Un chemin dipomatique se dessine néanmoins. Lui comme Volodymyr Zelensky, président ukrainien, ont dit que la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, la vraie pomme de discorde de cette crise, pourrait être mise entre parenthèses quelques temps.

Côté Moscou, le Ministre des Affaires Étrangères Sergei Lavrov a conseillé, publiquement, à Poutine de poursuivre la voie diplo. Et si Washington et Londres estiment que l’armée russe est prête à une invasion, ils ne vont pas jusqu’à garantir que la guerre aura lieu.

Dernier point : des contacts entre le gouvernement du BELARUS et de l’UKRAINE sont en cours au niveau des ministère respectifs de la défense. Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais c’est quelque chose.

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