Cette vénérable association, née de l’euphorie du rapprochement franco-américain de 1945, a tenu son 80e anniversaire à Guérigny, dans la Nièvre.
Étaient présents les descendants du marquis de Lafayette, du général Rochambeau, et de l’amiral de Grasse.
J’ai été invité pour parler de l’Amérique de Trump, et j’ai rencontré un public inquiet.
Enfin l’on notera la triste absence, toute diplomatique, du consul des États-Unis à Lyon, Richard Johns. L’intéressé aurait bien voulu y assister, mais Washington en a décidé autrement pour la première fois depuis plusieurs décennies.
Category: Non classé
“À Madrid, les ayatollahs ont attenté à ma vie”, résume Alejo Vidal-Quadras, homme politique espagnol et physicien nucléaire
Inauguration Trump: Où est passé l’Imam Husham al-Husainy, de la Karbalaa Islamic Center, à Dearborn, Michigan


La crise constitutionnelle en Corée du Sud est très grave. Ça sert de leçon pour les pays où la lutte entre législatif et exécutif est exacerbé. France, États-Unis, Géorgie…
Trump n’est pas raciste, mais il laisse parfois penser le contraire.
C’est le moment ou jamais de voir des objets et vêtements en or chinois à Paris
Allemagne : des piratages russes très inquiétants
L’affaire fait déjà parler depuis quelques jours, alors que la chaîne Russia Today (RT) a révélé que les services de renseignement russes sont parvenus à hacker une conversation téléphonique entre un général allemand à Singapour et des collègues. Le contenu audio de la conversation a été diffusé sur les réseaux sociaux par la chaîne.
Selon le magazine allemand Der Spiegel, les généraux auraient en fait utilisé non pas une ligne interne à l’armée pour leur visioconférence, mais la plateforme WebEx.
La présidente de RT, Margarita Simonyan, a prétendu que la discussion entre les généraux révélait que les Allemands projeter d’opérer des tirs de missile sur les troupes russes en Ukraine. En réalité, ils parlaient de la livraison de missiles allemands Taurus aux Ukrainiens et de leurs effets sur le camp adverse.
Le chancelier allemand, Olaf Sholz a considéré l’affaire comme “particulièrement sérieuse” et a annoncé “qu’elle faisait désormais l’objet d’une investigation très minutieuse, intense et rapide.”
Le gouvernement russe a profité de cette annonce pour attaquer directement les Allemands. Dimitri Medvedev, le chef du Conseil de sécurité russe a déclaré sur le réseau social Telegram que “nos rivaux de toujours – les Allemands – s’étaient de nouveau convertis en ennemis jurés – de la Russie. Regardez avec quelle précision [les Allemands] discutent du bombardement de notre territoire avec des missiles à longue portée, choisissent des cibles et la manière d’infliger le maximum de dégâts à notre mère patrie et à notre peuple” a-t-il affirmé.
Ces élus ukrainiens devenus des Russes de Poutine
Lors du discours de Vladimir Poutine à la Douma, l’aura remarqué dans l’assistance deux Ukrainiens connus: Volodymyr Saldo

et Evgeny Balistsky.
Ancien maire de Kherson sous le régime ukrainien pré-annexion, Saldo a toujours été pro-russe, c’est-à-dire favorable à la proximité étroite Ukraine – Russie, il a rallié Poutine lors de l’invasion et a été installé en gouverneur de la nouvelle région russe de Kherson. Puis le 9 novembre, Kherson est entièrement abandonné par les forces russes, et les forces ukrainiennes se réinstallent dans la ville avec peu de combats. Saldo perd son principal port d’attache. Aujourd’hui il est une icône sans pouvoir de la légitimité fictive de l’incorporation dans la Fédération de Russie des régions de Zaporijia, Kherson (la ville et le vaste territoire au sud du fleuve Dniepr), Donetsk et Lougansk.
Evgueny Balitsky, politicien

pro-russe un peu moins accompli que Saldo, gouverneur pour la région russe annexée de Zaporijia, était également visible lors du discours.
Rappelons que dans le cas des 2 nouvelles conquêtes du Kremlin en 2022, les régions (“Oblast” dans le langage russe ET ukrainien) Kherson et Zaporijia, les deux métropoles sont sous contrôle du gouvernement central ukrainien. Concernant la ville de Zaporijia, elle n’est même jamais tombée aux mains de l’armée russe, et son gouverneur régional est bien insignifiant que Saldo.
Conclusion médiocre aux paroles révisionnistes de Serguéï Lavrov sur “Hitler avait du sang juif”
Suite au post Harold Tribune du 2 mai 2022:Les excuses sont enfin venues, mais étaient-elles sincères ? On est obligé d’en douter.
Le gouvernement israélien a dit, dans un communiqué, que le PM Naftali Bennett et le président Vladimir Poutine ont parlé au téléphone jeudi 5 mai, et que Bennett a accepté les excuses de Poutine au sujet des déclarations du MAÉ russe,
Serguéï Lavrov. Rappelons que Lavrov avait dit le 1er mai, à une chaine de télévisions italienne, qu’Hitler avait probablement des origines juives, et que par conséquent le président ukrainien Zelensky, lui-même juif, était tout naturellement sous l’emprise de nazis ukrainiens, et que c’était « tristement fréquent ».
Cependant, côté gouvernment russe, on n’évoque nullement des excuses dans le « read-out » (compte-rendu) de cet échange téléphonique, mais seulement une conversation entre les deux dirigeants au sujet du souvenir des horreurs commises par l’Allemagne nazie. C’est comme si la conversation n’avait d’autre raison d’être que l’approche du Jour de la Victoire en Russie, le 9 mai ! Le gouvernement israélien n’a même pas exigé un communiqué commun, ou du moins une allusion aux paroles de Lavrov de la part du Kremlin.
De son côté, Lavrov a repris ses réflexions, et a aggravé son cas en disant qu’il ne voyait pas ce qu’il avait dit d’étrange. En définitive, le régime de Poutine s’intéresse peu à l’histoire comme sujet d’études sérieuses. Certes, il y a quelques Juifs qui ont aidé les Nazis, le plus souvent pour sauver leur propres vies. Le cas des Kapos, ces gardes juifs des camps d’extermination et de travaux forcés mortifères, est célèbre : prisonniers eux aussi, ils se sont portés volontaires afin de grapiller une alimentation meilleure, et leur sort final était l’extermination, ce qu’ils n’ignoraient pas. Bref, Lavrov est un piètre historien, et comme le reste du gouvernement russe, semble croire sa propre propagande.
En plus de mon dernier post, lire Haaretz, pour une genèse de cet étrange falsification. #HT
L’OTAN reste défensive au-delà du raisonnable

L’on dira un jour que la guerre russo-ukrainienne a pris l’OTAN de court. Structurée comme une organisation militaire défensive, assise sur une coopération intergouvernementale entre parlementaires et dirigeants politiques, elle n’était pas prête à un affrontement frontal avec les Forces Armées Russes. L’OTAN donne l’impression de n’être utilisable que dans le cas d’une confrontation massive entre la Fédération de Russie et ses alliés. Un exercice de très grande ampleur a lieu dans la Mer Arctique, appelé « Cold Response », au large de la Norvège.
- Lisons la description officielle : en français:
Prévu de longue date, cet exercice de défense illustre la capacité de l’OTAN à répondre de manière décisive à toute menace, d’où qu’elle vienne. Il fait intervenir quelque 30 000 soldats de 27 pays, dont la Finlande et la Suède, proches partenaires de l’Alliance, de même qu’environ 220 aéronefs et plus de 50 navires.
- WHO: Around 30,000 troops from over 25 countries from Europe and North America
- WHAT: Training together in cold weather exercises – on land, in the air and at sea
- WHERE: NATO Ally Norway and surrounding seas
- WHEN: March-April 2022
- WHY: Helping Allies and partners practise working together so that they are prepared for any situation
Cold Response 2022 is a long-planned and regular exercise, which Norway hosts biannually. This year’s exercise was announced over eight months ago. It is not linked to Russia’s unprovoked and unjustified invasion of Ukraine, which NATO is responding to with preventive, proportionate and non-escalatory measures.
https://www.nato.int/cps/en/natohq/news_192351.htm
Cocasse passage ci-dessus: Cet exercice n’est pas lié à l’invasion injustifiée et non-provoquée de l’Ukraine par la Russie, l’OTAN y réagit avec des mesures préventives, proportionnées et non-escaladantes.
Décidément, l’approche défensive, qui est la même chose que l’évitement d’une escalade, est tenace.
Il faudra repenser cette doctrine, si l’OTAN veut continuer d’exister et de rassurer. L’ex commandant suprême de l’OTAN, le général Wesley Clark, qui dit sur CNN : l’OTAN laisse Poutine définir les seuils de l’escalade, c’est très néfaste.