Le Peace for Prosperity Workshop (https://www.whitehouse.gov/peacetoprosperity/overview/) : un exercice de FLOU TOTAL numérique. Il n’y a aucun site Web de la conférence à Manama! Ni de compte Facebook. Jared Kushner, le conseiller senior de la Maison Blanche, ne tweete pas. Donc aucune trace officielle de cet évènement. Les articles de presse pourront toujours être reniés par les participants. En temps normal, toutes les conférences, tous les sommets, et même les colloques, ont une trace numérique qui leur est propre.
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Retour sur 20 ans de dérives antisémites qui auraient pu être évitées
paru dans Atlantico.fr
Depuis le supplice d’Ilan Halimi en 2006 jusqu’aux insultes à l’encontre d’Alain Finkielkraut et des profanations de tombes juives de ce mi-février 2019, le traitement étatique de l’antisémitisme est parsemé d’erreurs et de glissements. Mais il ne faut pas fustiger le gouvernement actuel: le mécanisme est lancé depuis 20 ans.
D’abord, en 2000 le processus de paix d’Oslo est tombé en miettes. Yitzhak Rabin assassiné, la droite anti-Oslo israélienne prit le pouvoir pour couler cet accord honni. Au grand plaisir du Hamas qui rejettait, pour des raisons contraires, Oslo. On oublie le climat de paix et de coexistence qui germait entre Palestiniens et Juifs israéliens dans l’ambiance Oslo. La coopération policière. La nette baisse des attentats anti-israéliens.
Une certaine embellie se produit à Paris alors à Paris en cette fin des années 90. Les vendeurs arabes sur les marchés me disent Shona Tova, parce que je portais une casquette (c’était avant la mode des chapeaux, ça faisait “feuj”). Bouteflika faisait des ouvertures envers le fait israélien. Les touristes israéliens essaimaient en Cisjordanie, Jordanie, Égypte (surtout Sinaï) et Turquie. En Cisjordanie les ONG américaines épaulaient l’Autorité nationale palestinienne. Les joint ventures israélo-palestiniennes prolifèrent. Le sionisme, et aussi l’antisionisme, ne sont pas des sujets à la mode.
La reprise à la fois de la tension, du terrorisme islamiste et de la colonisation rampante israélienne, amena en 2000 l’intifada 2 qui ne devait s’arrêter qu’en 2006. Passons sur l’inextricable “à qui la faute”.
Le 11 septembre 2001 marqua le début d’un funeste réveil identitaire arabo-musulmane de mauvais aloi en France, et aussi en Belgique, en Angleterre. Les foulards islamiques et les barbes en collier se multiplient dans plusieurs arrondissements de Paris: le 11e nord et le 10e sud, ainsi que dans le 19e et le 20e (je parle de ce que j’ai vu seulement). Premier paradoxe: al-Qaïda pourrit l’image des musulmans, et voilà que les gens s’affirment musulmans! Certains musulmans agissent ainsi pour montrer qu’il y a un autre islam, conservateur mais pacifique et digne. Pour d’autres, cette réaction ressemble au syndrome de Stockholm, les musulmans se sentant prisonniers des islamistes et s’identifiant à eux.
La France semblait épargnée, grâce à trois facteurs: la moindre colère musulmane puisque Chirac s’abstient d’intervenir contre Saddam; le calcul de la part d’ al-Qaïda de ne pas tout de suite toucher à la France; et aussi par l’action policière préventive.
LE TOURNANT ILAN HALIMI
Puis la tragédie Ilan Halimi. L’enlèvement de cet infortuné jeune homme arrive alors que la frénésie des enlèvements crapuleux-idéologiques en Irak se multiplie. Daniel Pearl exécuté au Pakistan, des Américains décapités en Irak, des cadavres calcinés pendus aux cables électriques, et d’innombrables rençonnements … voici l’œuvre du proto-Daesh, à l’époque encore une branche d’ Al-Qaïda. En France la jeunesse arabo-musulmane et noire et parfois même portugaise ou gitane d’origine, délaissée et marginalisée (ne cherchons pas tout de suite à qui la faute) est impressionnée. Les petites frappes acquièrent des idées. Elles rackettent, enlèvent parfois, des musulmans en banlieue, sans que la chose soit médiatisée. Puis ces malfrats élargissent les cibles: ils attaquent la société hors ghetto. Un vendeur de téléphonie mobile est parfait.
C’est là que le mimétisme entre en jeu. Youssouf Fofana mène l’opération avec une gitane, un portugais, et d’autres compagnons de crime. Ils se rendent compte du potentiel énorme d’avoir un juif entre les mains: membre d’un groupe ethnique nécessairement friqué selon eux, et accessoirement pour Fofana ennemi ethno-religieux potentiel. La négociation avec la famille commence, la police conseille l’hyperdiscrétion pour deux raisons: le silence permet de débusquer discrètement le malfrat; et puis l’on n’adore pas comptabiliser les crimes contre les juifs à cette époque-là. Sur ce 2e point, le double objectif tacite des gouvernants: ne pas attiser l’antisémitisme, et aussi l’occulter pour ne pas l’avouer. Mais l’affaire Ilan Halimi se complique, Fofana s’entête et la famille ne voit aucun résultat. La presse découvre l’affaire. C’est alors que Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, dévoile l’affaire en proclamant soudainement son aspect essentiellement antisémite. Pourtant, Fofana n’est pas le Hezbollah où le Jihad islamique ou proto-Daesh qui kidnappe des soldats israéliens. Le CRIF, jusqu’alors coi, suit le ministre et voilà! le caractère quasi-exclusivement antisémite de l’enlèvement s’installe. Fofana lui-même vire à l’islamisme homicide pathologique, dans une dérive psycho-djihadiste accélérée qui est aujourd’hui bien connue.
L’ennui, c’est que dans la psyché profonde des jeunes de banlieue, la riposte massive du gouvernement et de la justice contre Fofana, et la sacralisation du deuil d’Ilan Halimi supplicié, les isolent encore davantage de la nation. Je ne peux pas le prouver, mais on sait certaines choses: les rançonnements ne concernaient pas uniquement des juifs, ce n’est pas “juste” d’ignorer les victimes musulmanes. La double impression que les juifs sont des gens “pas-touche”, et que les victimes musulmanes ne comptent guère, se répand. Pendant tout ceci les idées salafistes progressent et les méthodes monstrueuses d’Al-Qaïda proto-Daesh inspirent les esprits égarés par tant de sous-éducation, de religion non-intellectuelle venue d’outre-Méditerranée, et de culture des gangs américains. Le cocktail est explosif dans les quartiers fortement musulmans.
SUR LE PLAN POLITIQUE: L’ULTRA-GAUCHE
En parallèle, l’ultra-gauche continue son pro-palestinisme exacerbé. Non pas que la cause palestinienne soit mauvaise en soi. Mais l’on importe indistinctement en France une idéologie du Hamas, mélangée à du radicalisme révolutionnaire laïc marxisant de type FPLP (Front populaire pour la libération de la Palestine). Le sentiment blessé post-colonial chez les maghrébins d’origine se réveille si même il existait auparavant, et l’ultra-gauche n’est pas hostile au revanchisme anticolonial teinté d’indigénisme de la République. L’antisionisme moderne se développe là.
C’est ainsi que le principal contempteur d’Alain Finkielkraut, B.W.B., se place dans une lignée bigarrée: ressentiment anti-juif quasi anti-bourgeois, islamisme, ultragauchisme antisionisme. et que la forte dénonciation de cet individu n’est pas purement positive. On lui imputerait presque le supplice d’Ilan Halimi, alors qu’il en est sans doute bien loin dans l’esprit. Certainement, il se complaît dans une haine outrancière des “sionistes”, et lui et ses comparses ne s’identifient visiblement pas aux Gilets jaunes normaux, dont ils arborent le vêtement par camouflage. Ils insultent Ingrid Levavasseur, égérie Gilet jaune, qui tente de défendre l’honneur du mouvement. B.W.B. et consorts portent en eux plusieurs rejets: celui de la France traditionnelle (même pas traditionaliste); celui des Juifs, manipulateurs d’idées et tortionnaires de Palestiniens (définition même du sioniste dans leur esprit); et même un dédain pour les pratiques civilisées si chères aux Occidentaux que sont les manifestations sans haine raciale, la tolérance des adversaires politiques, et la sanctuarisation de la Shoah. Ce petit groupe était si intellectuellement rudimentaire que ses membres hurlent “va à Tel Aviv” alors qu’en théorie ils ne reconnaissent pas le droit d’exister de cette ville totalement construite par les sionistes !
Quant aux Insoumis, ils sont malheureusement pour eux trop à gauche pour échapper à l’influence des antisionistes d’ultragauche. Ils se débattent péniblement pour se démarquer. Leur antisionisme de bon aloi (selon eux) n’est pas viable dans le contexte actuel, ils sont fatalement rejetés vers les radicaux. Car l’antisionisme est devenu ce qu’il devait devenir: un quasi antisémitisme par dérivation.
En effet l’antisionisme anticolonial, palestinisé et radicalisé devient raciste. Car si cette attitude n’était pas originellement racialisé (c’est-à-dire basé sur des considérations de races), il s’en rapproche aujourd’hui. Le clivage né il y a 15 ans a procédé de deux frustrations: la perplexité face au traitement préférentiel du cas Ilan Halimi, et la gifle d’avoir perdu Saddam Hussein dernier homme fort musulman de classe mondiale. L’antisionisme radical gauchiste s’y mêlant, le juif peut paraître comme un un criminel contre l’humanité dès lors que sioniste. L’on peut donc exécrer tous les juifs qui croient au droit des Juifs d’avoir un État-nation au Proche-Orient. Le seul bon juif est celui qui répudie les Juifs sionistes. Ainsi le Juif acceptable est un Juif homologué par les antisionistes. Il est facile de voir la proximité au racisme pur de cette attitude. Le racisme n’est pas uniquement un délire pseudo-biologique nazi.
RÉPARER LE DIVORCE
Et voilà que le divorce symbolique entre les Français de condition modeste d’origine maghrébine (ou turque ou sahélienne) et les Français de souche ou assimilés, expose ceux-là à des pulsions terribles. Les images provenant du Moyen-Orient ne vont pas les calmer! Tsahal contre des jeunes lanceurs de cailloux, Tsahal qui rase des maisons, Tsahal qui envoie l’aviation contre les lanceurs de missiles… L’effet des images est inéluctable, même si je tente souvent de le rectifier. Par contre le soldat de Tsahal abattu, l’acte de terrorisme contre des civils israéliens, c’est moins visuel, moins dramatique, moins David contre Goliath. Les Israéliens le savent, mais n’ont pas trouvé la parade. Ces images atteignent les banlieues françaises.
C’est ancré dans trop d’esprits jeunes et moins jeunes, surtout musulmans.
J’admire les musulmans qui arrivent à s’extraire de l’attraction vers ce radicalisme facile, vers cette glorification implicite portée par l’ultra-gauche, voire par les Insoumis anticolonialistes et repentistes.
Ainsi, l’État aurait dû interpréter différemment le cours de l’histoire depuis 15 ans. Mais il n’a pas su, ni lui ni la classe politique, ni la société civile en général sans oublier la presse. Je pense que l’on peut ainsi savoir pourquoi l’antisionisme monte, et que l’on peut imaginer qu’il finira par rattraper l’antisémitisme pur. Est-il encore temps pour éviter la fusion complète des deux “ismes”? Le président Emmanuel pense implicitement y réussir, lui qui évite de pénaliser l’antisionisme comme forme de racisme. Déconstruire le mal en ses parties inhérentes, et les neutraliser une à une. Quelle société peut réussir cela? Celle qui s’y voit obligée.
La France garante des Kurdes de Syrie: Macron s’engage, Erdogan enragera-t-il?
La diplomatie britannique voudrait sauver l’accord nucléaire avec l’Iran mais reste hostile à Assad, nous dit le ministre chargé du Moyen-Orient
Paris,le 3 septembre2018
Le ministre délégué aux affaires moyen-orientales et au développement international, Alistair Burt, nous a accordé une heure lors d’un récent passage à Paris. La politique étrangère britannique ressemble de près à celle de Paris: sauver l’accord nucléaire, afin que le président Hassan Rohani ait le temps de négocier sereinement des accords annexes sur les missiles et la présence iranienne en Syrie. Il n’y a donc pas d’alignement de Londres sur Washington.
Au sujet de l’assaut imminent sur Idlib en Syrie, Alistair Burt est encore une fois sur la même fréquence d’onde que le Quai d’Orsay: alerte sur l’emploi des armes chimiques, et la question corollaire, où iront les civils? D’ailleurs, les civils syriens réfugiés dans les pays voisins posent eux aussi un problème: eux qui n’appréciaient guère le régime Assad, comment peuvent-ils revenir sous la coupe de la police syrienne sans aucune garantie formelle? Le projet de rapatriement des réfugiés en dépend, et donc les puissances occidentales ne doivent pas relâcher leur pression diplomatique sur le régime. Bachar al-Assad ne peut tout simplement pas être le recours naturel et logique, puisqu’il porte la responsabilité du déclenchement de la guerre civile, et que sa police a commis tant de crimes. Sur ce point toujours, convergence entre Londres et Paris. “Je n’irai pas de sitôt à Damas”. Le ministre excelle dans l’art de l’understatement British!

Quelques succès occidentaux — je suis obligé de dire occidentaux car Londres n’est plus organiquement dans le concert européen — sur le Yemen: la pression diplomatique a fait diminuer les bombardements saoudiens et émiriens sur les zones houthies, et la coalition saoudienne a pour la première fois reconnu des “erreurs” dans ses bombardement excessifs, et “c’est déjà un grand pas”, dit Alistair Burt.
Sur d’autres dossiers, comme le Liban , ou encore la crise des Rohingya, son appréciation est mixte. Si les Gardiens iraniens de la Révolution passent au Liban, la situation se dégradera complètement. Côté Bangladesh, où 800 000 Rohingya ont trouvé un refuge temporaire, la catastrophe humanitaire n’a pas eu lieu, les ONG et les gouvernements ont eu les bons réflexes sanitaires, et le financement adéquat, et fort heureusement les moussons ont été clémentes. L’avenir de ces populations, dont la vocation serait de rentrer en Birmanie, chez eux, reste incertaine. Burt estime que la Cour Pénale Internationale devra un jour se pencher sur cet exode, les élements constitutifs de génocide étant présents dans le rapport sans concession de l’ONU sur cette tragédie.
En définitive, rien de bien réjouissant sur le terrain, sauf à dire sans le dire que Londres reste proche de Paris, et qu’ensemble les deux savent faire entendre leur différence par rapport à Washington, sans tomber dans les bras de Moscou.
Pour ceux que ça intéresse, voici le verbatim “on the record”.
HH
SYRIE
Idlib: Royaume-Uni a dit que armes chimiques totalmt inacceptables
pas renouvellement Ghouta
irresponsabilité de laisser gens revenir sans garanties pour eux;
Savons que Bachar al-Assad va gagner, mais trop sanglant et risque sur rentrants. Arrestations, avis de décès, conscriptions forcées.
Je ne vais pas aller à Damas de sitôt, moi ministre.
Mme ASMA AL ASSAD: nationalité britannique révoquée
Yemen, Martin Griffith Foreign Secretary
Houthi missilesu
Genève bientôt
la Coalition a admis erreur dans frappes deplorables, une 1re notable
ne pas reproduire
pas d’offensive massive sur Hodeida, certaine retenue.
Royaume-Uni sait qu’insurrection a tout commencé, donc pro coalition, insurgés doivent le reconnaitre et accepter
Libye: milices doivent être restreintes,
Ghassam Salame y travaille .
trop de convoitises sur champ petrolifères.
Haftar?
Iran: ai passé WE avec Aragchi
Royaume-Uni va respecter JCPOA, cherchons moyens bcaires
, problème technique et non politique . JCPOA a réduit tensions, sans JCPOA nouvelles tensions. Vls qu’Iran se conforme toujours et encore
Sorry that US has taken different course.
Personne ne doute que Us n’a pas legitimes questions, dont missiles.
complot pour tuer Giuliani chez MEK
Iran cannot argue that it is Syria to fight Daesh w anti aircraft;
clashes w drones; Royaume-Uni not in discussions but support common sense. with Aragchi all topics mentioned.
ROHINGYA:
Burt est égalment chargé de cela.
Camps Cox’s Bazar: beaucoup mieux, Kotapalunga camp, bonne nutrition et’pas d’épidémie, mousson légère hrsmt ,
130M£ d’aide.
Que faire? Roh disent Birmanie est leur patrie, ils veulent identité.
comment les rapatrier? Entrée des ong en Birm est nécessaire . changement culturel et politique,
et merci Bengladesh.
Rapp ONu a soulevé “génocide”, il faut appliquer cette norme internationale. Gros défi international, pas purement national.
WFP veut présence internationale durable.
ISRAEL
nouvelle LOI NATIONALITté : on s’y attendait, mais cela n’aide pas la situation.
voir cf ONU sem dernière sommet sur médiation, archevêque Cantorbery
[off the record: we cannot fully rule out a war.
BURT 8 fév 2018
président Abbas pense encore que les États-Unis sont clé
Q Marine Hay: pourquoi France a oragnisé réunion année dern sur P-O ?
BURT: oui, Britanniques ont influence et regard là bas, mais c’est affaire Israël Palestine , il y a Golfe. ET Israéliens et Palestiniens ont de pires ennemis que leur vis-à-vis .
Le plus cela traîne, le plus ça se complique.
Royaume-Uni souhaite nouveau rapprocht à la 2015 entre AKP et PKK
Depuis Sotchi, on sait que Genève reste seul chemin. Kremlin sait qu’ il faut que régime Bachar al-Assad vienne de manière sérieuse aux négociations, non pas simple bonjour.
Les nouvelles attaques chimiques à Ghouta, et vls que régime et partenaires
current absence of Common Investigative process, thru Russian withdrawal, is a blow. But we need accountability, the international mechanism to deal w breaches is absent, and history tells UN to look for new mechanisms.
Quickest way: to stop those who use chems , to warn those who aid and abet to stop.
Removing terrorists, and making sure that does not reappear, is a concern for Erdogan who fears reappearance of PKK terrorism.
Wall between Israël and Lebanon: (Q hussein): both governments seek to avoiidthis confrontation. Israël worried about Hezbollah, and Iranien presence. If Pasdaran try to settle in Leb, then that is very bad.
Royaume-Uni proscribes Hezb military wing,
Iran :
complexe État,
normalisation relations pour aider son économie est une clé;
government Iran knows compartimentalisation is not infinite, there is some link to Hezb and there are such voices in Tehran, and other bellicose voices.
About Iran embassy in Royaume-Uni, Royaume-Uni government trying to resolve the problem of the banknotes inn the basement of embassy. (as per Araghchi told the journalists )
France et Royaume-Uni voient le monde de manière similaire.
Royaume-Uni government has no dealings w Hamas, until Hamas moves towards quartet principles,
Huthi contact there is an understanding that if negotiated solution the Huthis must be involved.
One tragedy of Yemen: the National Dialogue almost worked but spoiled by the strongmen; a sufficiently federated/autonomous state is solution. No one from outside can find a way, it would be going on a fool’s errand.
Trump remporte un gros succès au Mexique en décrochant accord commercial
Les détails restent cependant très flous
Le président Donald Trump, en direct devant les écrans de télévision, a scellé un nouvel accord commercial avec le président mexicain Enrique Peña Nieto. L’ALÉNA, Accord de Libre-échange nord-américain plus connu sous son acronyme anglais de “NAFTA”, a été renégocié avec le Mexique. Peña Nieto lui-même le reconnais au téléphone, sur haut-parleur avec Donald Trump, parlant en espagnol puis étant traduit par la voix d’un interprète (en mode alterné). Curieusement, DJT n’a jamais fait de pause de son côté pour le traducteur, sans doute parce que l’évènement visant le public américain.
Les deux hommes ont égréné pendant 10 minutes leurs divers motifs de satisfaction. DJT a évoqué de manière sybilline une future coopération entre les deux États “sur la frontière”, ce qui implique mais ne nomme pas le mur. Évidemment cet aspect n’a pas été un total succès, sinon l’on l’aurait mentionné: la République mexicaine ne financera pas son Mur.
Peña Nieto a cependant incité DJT a obtenir un accord avec le Canada. À plusieurs reprises, le Mexicain a évoqué le Canada. Ceci marque une autre primeur: deux présidents qui en direct et en public parlent d’un État tiers! Les règles d’étiquette diplomatique n’existent plus.
La question est maintenant posée: DJT n’est-il pas en train de réussir? Refaire “NAFTA, cette arnaque” comme il a dit au téléphone; et se rapprocher de Kim Jong-un, “un dirigeant qui sait se faire aimer de son peuple”. Sans oublier les relatifs progrès de sa position dure sur l’Iran nucléaire. La réussite en général, pour un dirigeant, ne se manifeste-t-elle pas par des résultats concrets? Pour l’heure, DJT n’a que des amorces de résultats à venir. Impossible donc de le juger, mais il est possible de différer le verdict. Alors jusqu’à quand faudra-t-il attendre pour voir des Traités ou Accords totalement rédigés, dans les règles du droit international, et un début d’application concrète? Et quand verra-t-on Kim Jong-un démanteler son arsenal nucléraire? DJT peut s’attribuer des avancées, mais non pas le succès final et définitif. Par contre, l’ouverture diplomatique concernant la Russie de Poutine est clairement gelée. Parler à Poutine est facile, parler au Congrès ne l’est pas.
DJT joue la montre, car la reconduction de la Chambre des Représentants et d’un tiers du Sénat se fera le 6 novembre. Or cette date est trop proche pour que le verdict sur les nouvelles ouvertures diplomatiques puissent être classées comme succès. Ces ouvertures seront quant à elles récupérées par la propagande électorale républicaine, ce qui est de bonne guerre en politique électorale américaine. Cette politique que j’appelle l’équivalent moral d’une guerre, mais sans effusion de sang.
Harold Hyman online
Bienvenue sur haroldtribune.fr, le blog d’Harold Hyman.